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Le metteur en scène a proposé une approche moderne de l'opéra, La ville morte. Les acteurs et amis de Marietta étaient, par exemple, vétus de costume à paillettes ou encore avaient des perruques extravagantes (oranges...). Il a cependant respecté les moments-clés du livret comme l' étranglement ou la scène de Robert le diable.

Sur le travail du décor, on peut noter la particularité qu' aucun personnage ne soit jamais en contact avec l'autre. Il y avait en effet six pièces identiques pour que les acteurs ne soient jamais dans la même. Cela ne les empêchait pas de dialoguer et leur permettait en plus de toujours regarder le public.

Ce procédé est aussi un moyen de montrer qu'une large partie de l'oeuvre est rêvée par Paul.

J'ai été agréablement surprise par la mise en scène. Quand nous avions assisté aux répétitions, j'avais trouvé le décor peu esthétique. Je n'avais pas compris pourquoi le metteur en scène avait fait ce choix. Je le trouve aujourd'hui intéressant.

L'idée d'utiliser un écran où l'on a l'image de la morte et où on voit bouger ses lèvres et ses yeux pour donner l'illusion qu'elle est présente sans voir la soliste est judicieuse. Cela permet d' allier les nouvelles technologies à l'opéra, dont on a souvent une image démodée.

Pour finir, j'ai été impréssionnée par le travail des solistes qui ont joué sans entracte pendant plus de deux heures. Ils savent chanter, danser et jouer la comédie.

     J'ai beaucoup aimé la représentation de La Ville Morte que nous sommes allées voir. Je n'imaginais pas du tout qu'une représentation pouvait avoir cette empleur-là. C'était en effet la première fois que j'allais à l'opéra. Bien que nous ayons déjà beaucoup travaillé sur le sujet en classe, je n'arrivais pas à me faire une vraie image de de ce que c'était l'opéra. Je pense que pour juger, il faut tout d'abord l'avoir vu. La pièce était trés vivante notamment avec la troupe de Robert Le Diable . Ce que j'ai aussi beaucoup aimé c'était le fait  que la scène soit coupée en six.  Paul était donc dans la même pièce que Marietta mais ils ne se voyaient pas. Il fallait donc que les deux personnages soient synchronisés dans leurs gestes. Il était aussi interressant de savoir ce qui se passait  sur la scène lorsque tout était fermé. Nous savions cela grâce à la visite précédente durant laquelle nous avons assister à une répétition.

Laura.

Nous avons tout d'abord visité la vieille ville de Nancy ainsi que la place Stanislas. Puis, nous sommes alors allés à l'intérrieur de l'Opéra. Là, nous avons rencontré une guide qui nous a tout d'abord montré les loges des artistes.Ces loges permettent aux artistes d'échauffer leurs voix, de préparer leurs yeux aux projecteurs de la scène, de se maquiller, de s'habiller. Pour rester toujours en contact avec le spectacle qui est en cours, les loges sont équipées d'un interphone en lien avec la régis qui les prévient quand les artistes doivent rentrer sur scène. Les loges peuvent accueillir un ou plusieurs artistes. Après la visite de ces loges, nous sommes allés voir les couturières. Elles accomplissent un travail impressionant, précis et très compliqué. En effet, les costumes peuvent être incroyables, avec toutes sortes d'accessoires. Par exemple, pour un spectacle, les couturières devaient créer un costume d'âne porté par deux personnes. La guide nous a alors emmené voir la scène où le personnel technique installait des mirroirs afin d'agrandir la scène. Ceux-ci appartiennent au décors de la Ville Morte.