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  • : Présentation de l'opéra, La ville morte, de Korngold, compositeur autrichien du début du XXème siècle. Présentation de Korngold comme personnage représentatif de son temps.
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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 11:07

Bruges la morte         et         Die tote Stadt

 

    

L’opéra présenté à Nancy et intitulé « La ville morte » a  été inspiré par le roman « Bruges la morte », publié en 1892  par Georges Rodenbach.

Ce roman a d’abord été publié au début de la même année sous forme de feuilleton dans  Le Figaro.

La particularité de ce roman est qu’il paraît illustré par des photographies de Bruges.

Les photos en regard du texte ne correspondent pas toujours précisément à la teneur de celui-ci. Elles reflètent cependant une atmosphère empreinte de mélancolie, de mysticisme, atmosphère chère à l’écrivain et qui lui permet d’établir un parallèle entre le personnage principal (Hugues) et la ville.

 

Quelques photos de Bruges illustrent le texte du roman. Vous y retrouverez sans doute le personnage d’Hugues et sa tristesse.

 

 

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… [Hugues] avait ce qu’on pouvait appeler le « sens de la ressemblance », un sens supplémentaire, frêle et souffreteux, qui rattachait par mille liens ténus les choses entre elles,… créait une télégraphie immatérielle entre son âme et les tours inconsolables.
C’est pour cela qu’il avait choisi Bruges, Bruges, d’où la mer s’était retirée, comme un grand bonheur aussi.

 

  

 Image2-copie-1.jpg

  

Mélancolie de ce gris des rues de Bruges où tous les jours ont l’air de la Toussaint !..., de l’ensemble, c’est quand même du gris qui émane, flotte, se propage le long des murs alignés comme des quais.

 

 

 

 

 

 

Image3-copie-1.jpg

 

 

 

….Voilà pourquoi Hugues avait voulu se retirer là, pour sentir ses dernières énergies imperceptiblement et sûrement s’ensabler, s’enliser sous cette petite poussière d’éternité qui lui ferait aussi une âme grise, de la couleur de la ville.

… Les villes surtout ont ainsi une personnalité, un esprit autonome, un caractère presque extériorisé qui correspond à la joie, à l’amour nouveau, au renoncement, au veuvage. Toute cité est un état d’âme, et d’y séjourner à peine, cet état d’âme se communique, se propage à nous en un fluide qui s’inocule et qu’on incorpore avec la nuance de l’air.

 

 

 

 

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